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Les
bâtiments communaux publics
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Construction
de la Mairie-École
C'est en 1866 que
le Conseil décide de faire construire une
Mairie-École, et la commune contracte un emprunt
de 15.000 F pour ce faire. En août 1867 la Commune
demande à ne pas construire une école de
filles, parce que celles-ci vont chez les surs
à Bruyères, et qu'aucune ne fréquente
l'école d'Ollainville.
La mairie fut
officiellement construite en 1868. Comme la plupart des
édifices communaux de l'époque, elle
accueillait une classe unique, et comportait le logement de
l'instituteur.
La
Mairie-École subsista dans sa forme initiale
jusqu'à la moitié du XXe
siècle.
En 1870 on construit
un préau couvert dans la cour de l'école.
Jusque dans les années 1970, cette cour, devant le
bâtiment subsista, avec un mur d'enceinte sur la rue.
En 1879 on ajouta une buanderie et un
bûcher.
Ce bâtiment
Mairie-École fonctionna ainsi jusqu'à vers
l'année 1957 où fut édifiée dans
le terrain voisin l'école primaire du Centre (3
classes - 1 préau).
Après
avoir servi de "maison des jeunes", la salle de
classe ancienne fut alors transformée en
salle municipale et accueillit les réunions
du Conseil Municipal jusqu'en 1983. Le préau
avait été jeté bas dès
la construction de la nouvelle école, afin
d'agrandir la cour de la mairie,
séparée de la rue par un mur qui
subsista jusqu'en 1964. Progressivement les
services administratifs absorbèrent le
logement de l'instituteur (Rez-de-chaussée,
1er étage et grenier), tandis que
des préfabriqués étaient
installés dans l'ancien jardin de
l'instituteur, afin d'y héberger deux
classes primaires, puis les enfants de la garderie
maternelle en 1991.
En 1982 la
mairie fut rénovée et agrandie
suivant les plans de Jocelyne Servenay-Elmayan,
architecte à Étampes.
L'extension
fit disparaître de petits bâtiments
annexes, d'antiques sanitaires scolaires, et permit
de réaliser une salle d'accueil et divers
bureaux, dont celui du Maire.
L'inauguration de cette nouvelle mairie eut lieu le
5 février 1983, en présence de M.
Jacques Guyard, Député, M. Georges
Solovieff étant Maire.
Les toilettes
de la classe unique subsistèrent
derrière le bâtiment jusqu'en 1982,
avant de disparaître pour permettre
l'agrandissement de la mairie.
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Le
plan de la Mairie-École en 1890.
Cliquer dessus pour l'agrandir
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Acquisition
du cimetière
En
1882 eu lieu l'acquisition du cimetière.
Jusqu'à cette époque les habitants
d'Ollainville étaient enterrés dans le
cimetière de Bruyères-le-Châtel, la
paroisse. A la suite de difficultés survenues entre
les deux communes au sujet des concessions de terrain dans
le cimetière de Bruyères; comme cette
dernière commune demandait à Ollainville de
payer le tiers des dépenses pour l'entretien de
l'église, du presbytère et du
cimetière, en refusant de partager au même
titre le produit des concessions, le Conseil Municipal
d'Ollainville résolut d'acheter un terrain pour
l'établissement d'un cimetière. Les murs n'en
furent construits qu'en 1885.
Ce cimetière
est aujourd'hui dénommé le "vieux
cimetière", et comporte les caveaux des plus
anciennes familles d'Ollainville. C'est là que
reposent les victimes de la Grande guerre (10 tombes
fleuries chaque année par les enfants des
écoles, au cours de la cérémonie
commémorative, de l'armistice du 11 novembre
1918.
En 1966, la commune
faute de pouvoir réaliser l'extension du
cimetière, acquiert le terrain nécessaire pour
réaliser un deuxième cimetière
appelé "nouveau cimetière".
Ce cimetière a été
aménagé en 1992 (allées,
plantations).
Entre temps la réalisation de la route
départementale 116 déviée, a
isolé ce cimetière du village et sépare
les deux cimetières.
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La
chapelle
En
1885, le Conseil demanda également la
construction d'une église sur
l'emplacement de l'ancien château : le
terrain fut acheté, le plan et les devis
exécutés, mais l'autorisation de la
Préfecture fut retirée au dernier
moment.
Monsieur
Petit note dans sa monographie
réalisée en 1899 : "le terrain sert
de place publique".
C'est
seulement en 1966 que la paroisse se dota sur cet
emplacement d'une petite et modeste chapelle, "en
attendant d'y construire un édifice plus
spacieux".
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L'Orangerie
Quant
à la place de l'Orangerie, elle évoque
l'ancienne Orangerie du château d'Ollainville dont
les ruines subsistèrent jusqu'en 1977, où le
Conseil Municipal décida de jeter bas un
bâtiment dégradé et dangereux.
Malgré l'absence d'entretien et son état de
délabrement, il avait encore une certaine allure,
édifié en meulières et grès du
pays. Il avait été envisagé de le
restaurer pour en faire un bâtiment public (la
mairie), mais le coût de la restauration fit
hélas renoncer à ce projet.
C'est à la
suite de cette démolition qu'on aménagea la
place bien connue des Ollainvillois.
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Le corps
de garde
Les
archives communales font état d'un corps de sapeurs
pompiers à Ollainville.
En 1863, il fut
créé un corps de sapeurs pompiers à
Ollainville. Une pompe à bras fut achetée chez
Thirion à Paris pour la somme de 1440
francs.
Monsieur l'instituteur
Oscar FAUQUEST, en fut le premier
sous-lieutenant.
Le 7 décembre
1864, la compagnie toucha 19 fusils à silex,
modèle n° 1, de voltigeur, pris à
l'arsenal du Mont-Valérien.
Cette compagnie de
volontaires fut dissoute sur décision du Conseil
Municipal il y a une trentaine d'années
(±1965).
Le corps de garde qui
contenait leur matériel, situé sur la place
verte, a été restauré et
transformé en 1985 en bibliothèque municipale
dite "La Pléiade".
Auparavant ce
bâtiment avait parfois servi de chapelle.
Source : Pages
d'histoire à
Ollainville
"Un village de l'Essonne à travers les
siècles" par Georges
SOLOVIEFF,
avec son aimable
autorisation.
Page réservée à un usage personnel
ou pédagogique et non commercial.
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