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Châteaux et châtelains


Les cinq châteaux d'Ollainville

Le territoire d'Ollainville a comporté cinq châteaux ; quatre subsistent encore.
Le plus ancien construit au XVIe siècle, qui accueillit Henri III, a disparu en 1831
(1).

En 1684, Michel de Marillac, conseiller d'État, en était possesseur. En 1735, M. Charles du Mouceau de Nolan vendit cette terre avec celles d'Egly et la Roche à Mme la duchesse de Lauzun. Cette dame n'en a joui que cinq ans. Puis Ollainville appartint à M. Boucaud, receveur de la ville de Paris. Le sieur de Rocheford dit dans ses mémoires que ce fut en ce lieu qu'il vint au monde. L'abbé de Marolles parle très avantageusement de ce lieu sous le nom de château de Brière, disant que M. le duc de Retelois y vint passer un ou deux mois en 1621.

En 1789, le château d'Ollainville appartenait à M. le Maréchal duc de Castries, qui l'avait fait agrandir en 1782. Celui-ci ayant émigré à la Révolution, le château et ses dépendances furent confisqués au profit de la Nation. II existe à la mairie, à la date du 4 prairial an Il un procès-verbal pour la suppression au château d'Ollainville des armoiries sculptées sur les murs et un autre daté du 18 floréal, portant engagement, par le citoyen François Noël, tailleur de pierres à Arpajon, de supprimer ces armoiries moyennant 240 livres. Le château devait être à cette époque en mauvais état, car on trouve plusieurs déclarations de chute de balustrades et de murs.

Le château avait échappé de peu à la destruction totale en 1790.

La gazette universelle (1790 n°1354) relate cet épisode de la Révolution à Ollainville. "Olinville ou Ollainville - hameau très agréable de Bruyères-le-Chatel à la 5ème poste de Paris, proche d'Arpajon, avec un ancien château au milieu de bons fossés remplis d'eau. II appartient à M. de Castries, et a été près d'être saccagé en novembre 1790. 25 à 30 personnes s'y rendirent pour le dévaster. La Garde Nationale de Bourg-la-Reine est parvenue à les calmer, et à leur faire rebrousser chemin. Elle leur a représenté que les municipalités voisines étant prévenues, elles ne souffriraient point qu'on insultât Olinville, que d'ailleurs le château seroit défendu par les gendarmes, auxquels M. de Castries a donné retraite et qui l'habitent. Cette dernière considération parut d'un si grand poids à cette troupe, qu'elle se dispersa sur le champ, pour rentrer dans Paris par des barrières différentes".

Le château fut ensuite vendu le 7 frimaire an VI à M. Perdonnet, agent de change à Paris, qui le conservera jusqu'en 1825, époque à laquelle il fut vendu à M. le comte de Saint-Maur. En 1829, le propriétaire était M. le comte de Lucay. Le château fût démoli en 1831, et le parc fut vendu par parcelles à la même époque.

Une monographie de M. Petit, instituteur du village, datée de 1899 relate : "il ne reste plus aujourd'hui de ce château que quelques fondations. L'emplacement en est comblé et mis en culture. On voit encore l'Orangerie qui est actuellement convertie en ferme, et les pavillons des gardes et concierges qui ont été restaurés et convertis en maison bourgeoises".

Ne subsistent aujourd'hui qu'une partie des soubassements du château, visible aux Terrasses du château (allée de la rocade) ... et certains lieux dits inscrits au cadastre communal : le parc, le dessus du château, la place dite de l'Orangerie a été réalisée après qu'on eut abattu l'orangerie du château en 1977.

Sur la place verte on trouve des grottes dégagées par la commune. Autrefois appelées "le rocher" il s'agit de grottes dites "à l'italienne" édifiées avec des pierres rapportées dit-on d'Italie (région du lac de Côme) au XVlle siècle, dans le parc du château d'Ollainville. Un lavoir était édifié au début du siècle à proximité de ces grottes.

Un autre château, moins ancien, est resté intact. En 1859, M. Pomme, fit construire ce château qui existe maintenant dans une partie de l'ancien parc. En 1880, après la mort de Mlle Pomme, ce château fut vendu à M. Mantin, directeur de la fabrique de chaussures d'Arpajon. Sa veuve le vendit en 1898 à M. le baron Blanquet. C'est aujourd'hui un Établissement Régional d'Enseignement Adapté (EREA), l'Éducation Nationale l'ayant acquis après la dernière Guerre mondiale.

A La Roche se trouve un autre château moins conséquent. Le premier propriétaire dont il existe trace à la mairie est Julien Antoine Dubusc du Feret, député de la Martinique, qui en était propriétaire depuis 1780, ainsi que le constate un passeport délivré le 16 ventôse an III. Cette propriété fut acquise ensuite par M. Accoyer qui fut Maire d'Ollainville de 1813 à 1826. A sa mort cette propriété fut achetée par M. Juge Gilbert, notaire à Paris, qui la conserva jusqu'à sa mort survenue le 11 novembre 1849. Elle appartient ensuite à Mme Fau. Les derniers propriétaires furent Mme Schneider, M. et Mme Willame, puis après division M. et Mme Commun.

Le moins connu, le château du Rué, fut construit en 1861. II a été agrandi en 1895 et appartint à M. de Couët comme héritage. Aujourd'hui il est inclus dans le périmètre du C.E.A. de Bruyères-le-Chatel.

Enfin, le plus modeste est le château de Bel Air, édifié à la limite d'Arpajon et d'Ollainville. Au musée de Saint-Cyr, on apprend que mis à la retraite par Ordonnance du 26 janvier 1816, le général du Teil se retirera dans sa propriété de Bel Air, sur le territoire de la commune d'Ollainville où il avait vécu la majeure partie de la Révolution. Il devait décéder le 24 septembre 1826.

La famille du Teil d'Ozanne s'est éteinte en 1928, lors du décès de l'arrière-arrière petit-fils du général, Jean-Joseph Abel, né en 1859, compositeur de musique, et ancien chef des chœurs des Concerts Lamoureux. Malgré les recherches, la sépulture du premier commandant du Prytanée n'a pu être retrouvée à ce jour. Des recherches permettront de dater sa construction.

Le château disparu
Le principal corps de bâtiment est du temps de Henri III.
Le Château était carré avec fossés pleins d'eau et une tour ronde à chaque angle.
Agrandi par le maréchal de Castries en 1782 et démoli en 1831
(1).

(1) D'autres documents établissent la démolition en 1817.

Les châtelains d'Ollainville

Des documents établissent les noms des propriétaires des châteaux d'Ollainville.

Ancien château disparu

1576 : Benoît Milon Président de la cour des comptes, vend sa résidence d'Ollainville à Henri III, qui en fait son refuge champêtre.
1596 : Les registres du parlement mentionnent le don fait par le Roi à sa sœur la Duchesse d'Angoulême de ses terres d'Ollainville. D'autres documents avancent un don à Michel de Marillac, conseiller d'État, qui en est possesseur en 1684.
......... : Boucaud, Receveur de la ville de Paris.
1735 : Charles du Mouceau de Nolan vend cette terre (avec celles d'Egly et La Roche) à la Duchesse de Lauzun qui n'en jouit que 5 ans.
1789 : Le château appartient au Maréchal de Castries.
Le château fut vendu le 7 frimaire An IV à M. Perdonnet.
An IV - 1825 : PERDONNET, qui le conservera jusqu'en 1825, époque à laquelle il le vendit à
1825 : De St-MAUR (le comte).
1829 - 1831 : De LUCAY (le comte), qui le fit raser en 1831.

Château de la Roche

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1755 : De DROULAIN, Jean-François.
1780 : DUBUSC du FERRET, Julien Antoine achète le château.
22 thermidor an IV : MONTET, Charles François, général de brigade et Françoise DUBUSC, son épouse, domiciliés à La Roche. Sur le même acte, même date nous trouvons défunt. Du CHANGE, Pierre, Joseph, Général de division au service de la République et sa femme Marie-Anne DUBUC (ou DUBUSC).


14 octobre 1806 : Acte de décès de M. DUBUSC du FERRET, 78 ans, né à la Martinique, ancien député de Saint-Domingue, propriétaire à La Roche.
1813 - 1826 : ACCOYER, Auguste, maire d'Ollainville de 1813 à 1826.
1849 : JUGÉ, Gilbert, notaire à Paris qui le conserva jusqu'à sa mort survenue le 11 nov. 1849.
1899 : FAU, Mlle.

Nouveau château d'Ollainville

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1746 - 1826 : 24 septembre 1826, décès du sieur Louis Robert Du Tail d'Ozanne, lieutenant général des armées du Roi, officier de la légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis, 80 ans et sept mois marié à dame Marie Félicité Pomme. POMME, Augustin Frédéric, père.
1865 - 1870 : POMME, Pierre Auguste, 74 ans, né à Paris, décédé aujourd'hui en son château d'Ollainville, maire de la dite commune depuis 1865, chevalier de la Légion d'Honneur, fils de défunt Pomme, Augustin, Frédéric et de Debessé Henriette Placide.


1876 : POMME Mlle Augustine Louise Virginie, décédée le 23-8-1880.
1880 : MARTIN après la mort de Mlle Pomme.
1898 : MARTIN, veuve du précédent qui vendit à:
1898 : BLANQUET (le baron).
1948 : Le château appartient à la Chambre de Commerce de Paris, qui le cède à l'Éducation Nationale, afin d'y accueillir des garçons en échec scolaire. Un conseiller municipal d'Ollainville Georges Trouvé avait proposé au Conseil Municipal d'en faire la Mairie, sans être suivi par l'Assemblée Municipale.

Château du Rué

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1868 : GEOFFROY D'ASSIS, Claude, Aimé, Alfred, 67 ans, né à Paris, décédé le 7 janvier 1868 en son château du Rué (Commune d'Ollainville) (S. et O.), fils de Alexandre Geoffreoy d'Assis et de Aimée Chantal Le Coulteux de Velclive, tous deux décédés, veuf de Octavie Davesne de Roberval.
1878 : JANSON DE SADE, Arthur, Auguste, père, 56 ans
SADE, Hugues, Louis, Charles, (comte de) fils, 33 ans.
JANSON DE COUET, Augustine Marguerite, son épouse.


1878 : DE SADE, Edith Louise Marie, née le 6 mai 1878, fille des précédents.
1885 - 1891 : DE SADE, Hugues Louis Charles (compte de) déjà cité.
1899 - 1906 : JANSON DE COUET, Arthur Auguste
1920 : LE HIDEUX, banquier.
1972 : Centre atomique d'Ollainville, improprement appelé de Bruyères-le-Chatel, puisque le château et la majeure partie de l'établissement construit autour, sont sur le territoire d'Ollainville.

Bel Air

1711 : MEUNIER Sébastien, jardinier.
1712 : ROUSSEL Antoine.
1720 : BREFFORT Jean, marchand.
1672 : SOULERRE Antoine à Bel Air
1711 : GOALLIER Marguerite.
1782 : REGNIER Alexandre, jardinier.
1826 : Le général Du Teil décède en son château d'Ollainville.

Les Seigneurs d'Ollainville

D'Henri de Dolleinville au Maréchal de Castries

1180 - 1223 : Henri de Dolleinville (abbé Lebeuf, 1750).
1201 - 1209 + : Thomas II de Bruyères déclare qu'il donne à la Chapelle du Plessis ce qu'il a dans la dîme de blé de Bruyères et 2 muids de vin de rente à Doleinville (Lebeuf).
1236 -1244 : Thibaud de Bruyères.
1260 - 1291 + : Jehan de Bruyères avait pour fiefs vassaux à cette époque les seigneuries d'Ollainville, Courson, Fontenay, Soucy, Bel-Air. II est mort en 1291 (Inst. Royer).
1291 - 1297 : Thomas III de Bruyères a acquis de frère Ithier de Nanteuil, chevalier de St-Jean de Jérusalem, le moulin de Guisseray et tout ce qu'il possédait à Bruyères, la maison de Chauffourles-Etrechy. (L. R. Vian).
1340 - 1351 + : Thomas IV de Bruyères mourut en 1351. II était fils de Jehan de Bruyères, neveu de Thomas III de Bruyères (L. R. Vian). 1342 - 1374 : Thomas V de Bruyères, époux d'Isabelle de Melun, il eut 4 filles (L. R. Vian et A. Lenoir).
1374 : Marguerite de Bruyères, dame des Bordes, morte en 1419 (A. Lenoir).
1388 - 1,409 + : Jéhan de Montagu, seigneur de Marcoussis, Ollainville, etc. décapité aux Halles de Paris en 1409 (Hist. de Villeconin par de Jouvencel).
1410 - 1417 + : Louis, duc de Bavière et comte Palatin du Rhin hérite de tous les biens de Jean de Montagu de Jouvencel).
1417 - 1422 : Isabelle de Montagu, épouse en secondes noces Pierre de Bourbon, récupère tous les biens de Jean de Montagu, son père (de Jouvencel).
1422 - 1436 + : Jacqueline de Montagu, seconde fille de Jean de Montagu et Jehan Mallet de Graville son époux, les récupère après le décès de Pierre de Bourbon en 1422 (de Jouvencel). Jehan Mallet de Graville et Jacqueline de Montagu +1436 n'entrèrent en possession effective de leurs domaines qu'au fur et à mesure de l'expulsion des Anglais du sol du royaume.
1482 + : Jehan Malet de Graville, fils des précédents, mort en 1482 (L. R. Vian).
1455 - 1459 : Jehan de Voisins, seigneur de Bruyères possède l'hôtel d'Ollainville (Dolleinville), qu'il vendit en 1459 à : (L. R. Vian).
1459 1471 + : Louis Bohan 1er de la Rochette, mort en 1471, seigneur d'Ollainville et de Bruyères (L. R. Vian et Lebeuf).
1471 - 1500 + : Louis de la Rochette, père, lui succéda et mourut en 1500 seigneur d'Ollainville et de Bruyères (L.R. Vian).
1500 - 1524 : Louis de la Rochette, fils, rend en 1518 foi et hommage pour les seigneuries de Bruyères et d'Ollainville (A. Lenoir).
1525 -1541 + : Jacques Bohan de la Rochette, mort en 1541, seigneur d'Ollainville et en partie de Bruyères (A. Lenoir).
1543 : Jacqueline de Villecardel, femme de Jacques Bohan de la Rochette (Lebeuf).
8 janvier 1555 : Jehan de la Rochette, seigneur d'Ollainville et de la moitié de Bruyères (A. Lenoir).
18 novembre 1564 : Jehan de Baillon, seigneur d'Ollainville et en partie de Bruyères (A. Lenoir).
12 juillet 1569 : Guillaume de Baillon, seigneur d'Ollainville et en partie de Bruyères (A. Lenoir).
9 mai 1570 : René Crespin, seigneur du Gast et d'Ollainville, qui revendit aussitôt à : (A. Lenoir).
17 juin 1570 : Benoît Millon, seigneur d'Ollainville qui la céda à : (A. Lenoir).
1578 - 1583 : Henri III, roi de France, seigneur d'Ollainville qui la céda à : (Lebeuf).

Famille de Marillac (Plus d'infos sur la famille de Marillac)

On lit dans les registres du Parlement de Paris au 5 décembre 1596, mention faite par le roi Henri III de la Terre d'Ollainville à sa demi-sœur la Duchesse d'Angoulême, légitimée de France. Néanmoins on lit ailleurs qu'Henri III l'avait donnée au Sieur Michel de Marillac, ce qui est plus véritable car cette famille garda cette seigneurie durant plus d'un siècle.

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Duel entre Charles de Lameth (2) et le Duc de Castries, Seigneur d'Ollainville et de Bruyères-le-Chatel.
D'après une estampe de l'époque

1584 - 1632 + : Michel de Marillac, garde des Sceaux de France, seigneur d'Ollainville, mort en 1632 dans la prison de Châteaudun, victime de la vengeance de Richelieu (Arch. de Bruyères).
1621 : Gabrielle des Garneaux, haute et puissante Dame de Montigny et d'Ollainville (archives de Bruyères).
1643 : Gabrielle de Montigny, Dame d'Ollainville (archives de Bruyères).
1653 : René de Marillac dans don hôtel seigneurial d'Ollainville.
1654 : René de Marillac (baptême) fils du précédent (archives Bruyères).
1655 : Augustin de Marillac, seigneur d'Ollainville (archives Bruyères).
1657 : Michel de Marillac, Conseiller ordinaire et directeur des Finances du Roy, seigneur d'Ollainville en 1673 (archives Bruyères).
1661 : Damoiselle Angélique Anne de Marillac (archives de Bruyères).
1665 : Marguerite Bochart, femme de M. de Marillac, Conseiller du Roi et Avocat Général en son Grand Conseil (archives Bruyères).
1666 : Anne de Marillac, Conseiller du Roi (archives Bruyères).
1673 : Mariage de Marthe de Marillac, fille du défunt Pierre de Marillac (archives Bruyères).
1682 : René de Marillac, Conseiller d'État ordinaire et sa femme (arch. communales de Bruyères).


1682 : Dame Marie Bochart Baron. Leurs noms figurent cette année sur la cloche de l'église St Didier de Bruyères (arch. communales de Bruyères).
Madame Legras, née Louise de Marillac, était la nièce de Michel de Marillac, Garde des Sceaux. Restée veuve à 34 ans, elle fonda de concert avec Vincent de Paul la belle institution des Sœurs de la Charité, dont elle fut la première supérieure. Elle mourut à Paris en 1662 et fut béatifiée le 9 mai 1920.
1692 - 1735 : Charles du Mouceau de Nolan, Seigneur d'Ollainville et d'Egly qui vendit cette Terre à : (Lebeuf).
1735 - 1740 : La Duchesse de Lauzun, Dame d'Ollainville et d'Egly qui n'en joui que 5 ans (Lebeuf).
1740 - 1756 - 1760 : Boucot (Natif d'Ollainville) Receveur de la ville de Paris et Seigneur d'Ollainville (Lebeuf).
1775 : Maximilien Mériadec de Rohan, Archevêque de Bordeaux, grand prévôt de Strasbourg, seigneur d'Ollainville (Malte-Brun).
1777 + : Louis Charles Le Mairat, mort en 1777 (après lui ses enfants), Seigneur d'Ollainville et de Bruyères (A. Lenoir).
1785 - 1789 : De La Croix de Castries, Maréchal de France, Seigneur d'Ollainville et Bruyères (A. Lenoir).

(2) "Charles de Lameth, qui, avec son frère Alexandre, faisait partie du groupe constitutionnel de l'Assemblée, s'était acquis une certaine popularité par son adhésion aux idées libérales, dont il fut d'ailleurs un des champions les plus suspects. La noblesse restée fidèle à la Cour le détestait. Provoqué en duel par un jeune officier, le duc de Castries, il fut blessé".



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Source :
Pages d'histoire à Ollainville "Un village de l'Essonne à travers les siècles" par Georges SOLOVIEFF, avec son aimable autorisation.
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